Jusqu'à, la collection

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Découverte lors du récent marché de la poésie, la collection « Jusqu’à » (« To ») dirigée par le poète Christophe Lamiot Enos depuis l'an dernier et publiées aux Presses universitaires de Rouen. Consacrée à la poésie contemporaine américaine (féminine ?), elle donne pour chaque titre deux volumes contenant le texte dans sa langue d'origine et dans sa version traduite.Toutes choses appréciables permises par l'impression numérique et les tirages en nombre raisonnable rendus possibles par la publication concomitante de versions électroniques accessibles en ligne.
L'illustration de ce billet convoque Lost Parjour ps(alms) de Laynie Browne, traduits sous le titre de Psaumes de parkour perdus par Martin Richet. Topo du directeur de collection qui défend une certaine ambition et un rapport au récit, et ici plus particulièrement à l'antique tradition du psaume :

Le psaume s’inscrit dans un rapport étroit avec le vécu d’un individu, un seul, ou le ressenti d’un individu, un seul. Il relève tout d’abord de circonstances précises qu’il exprime, pour répondre à un besoin, une soif, ou une faim. Trouver aumônes dans les Psaumes : écrire ses propres psaumes. Oui, le psautier de Browne va bien s’appuyer sur cette noble et prestigieuse tradition du chant, comme chance de l’individu (et de l’individuel) à travers la religion. Mais quelle liberté se joue, dans l’interprétation et la réactivation d’une tradition à laquelle ce livre nous convie aussi, grâce aux multiples déplacements qui s’y opèrent ! Quelle audace et quelle assurance.

Ont également paru Autre Archère de Lee Ann Brown, Nous ici d'Amy Hollowell, et Le Baiser de la négativité d'Alice Notley, prix Pulitzer de poésie


Laynie Browne Psaumes de parkour perdus. Traduit de l’américain par Martin Richet. - Rouen, Presses universitaires de Rouen, 144 pages, 16 €

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