Schwob Schwob Schwob (air connu)

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Il n'y a pas de saison pour lire Marcel Schwob. C'est ce que nous disent et redisent ses thuriféraires de Spicilège, les "cahiers Marcel Schwob".
On saute sur l'occasion pour leur donner raison, d'autant plus qu'ils font, sous la direction de Bruno Fabre et Agnès Lhermitte, un très beau boulot (dont leur site témoigne). A l'occasion de la parution de l'anthologie de la librairie d'Otrante consacrée aux mains, Schwob apparaît avec "La Main de gloire", un conte fantastique qui n'avait pas été repris dans ses oeuvres, publié qu'il avait été le 11 mars 1893 dans L'Echo de Paris.
Dans le plus récent numéro de Spicilège, on trouve bien d'autres occasions de se réjouir et de si'nstruire, d'abord un dossier sur La Légendes gueux, plus articles sur les premiers contes et l'imprégnation de ses lecteurs Claude Cahun et Eugène Montfort et puis tout un tas de lettres retrouvés et de manuscrits qui sont remontés à la surface. C'est passionnant parce que Schwob est un gaillard passionnant. On y découvre avec un étrange ravissement les lettres que son proche ami Maurice Beaubourg lui adressa.
- Qui ça ?
- Maurice Beaubourg... On va en reparler très bientôt...



''Spicilège'', 184 p., 15 €

Florian Balduc (éd.) Mains enchantées, et autres mains du diable. Anthologie. De Hauff à Conan Doyle, 1825-1899. Editions Otrante, 2015, 198 p.

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