Des scaphandriers traversent la ville...

cabinetddiable.jpg



L'argument de la collection est imparable : "Parce q'une histoire se déroule forcément quelque part, la collection LoKhaLe trouve son inspiration près de chez vous."
Et en l'occurence, à Moulins, où Céline Maltère, qui va faire plaisir à Claude Seignolle, brode autour de la maison Mantin, bric-à-brac que son constructeur, haut-fonctionnaire original légua à la ville de Moulins à condition que la maison et ses collections soient ouvertes au public un siècle après sa disparition. De quoi alimenter les fantasmes... En l'occurence, l'auteur y place un pirate amateur de livres, un Japonais pléonasmatique, un poète extralucide, une carmélite "téméraire" et...
Quoi qu'il en soit,

"Sire Edax le Doubleur lui devait des éclaircissements"

Et c'est bien dans le goût de la littérature populaire directe et sans chichi.
Une fantaisie qui donne l'envie d'aller voir cette maison Mantin à Moulins dont l'original propriétaire rédigea ceci dans son testament :

Aussitôt que j'aurai cessé d'exister, je voudrais bien demeurer tranquille au milieu de mes objets familiers.

N'est-ce pas une belle apologie du fantôme ?


Céline Maltère Le Cabinet du Diable. Postface de Maud Leyoudec — Aiglepierre, La Clef d'Argent, 111 pages, 6 €

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page