Un excellent roman conseillé par Stéphanie Saint-Marc. Elle a raison : c’est un grand livre, de l’acabit d’un Fauteuil vert de Rudigoz, mais dans un genre à soi, proche de Jean de Bosschère ou de quelque crocheteur de secrets malodorant façon Albert Caraco.
Nous n’en dirons pas plus, sinon pour souligner la qualité des pages de Richard, rudement épatantes.
Les gens, ça les change la pauvreté. La pauvreté, monsieur, la sale, la vraie, celle qui rend laid. Celle dont on pue toute sa vie d’une odeur de cave, de vêtements sales et de graisse froide. Ca n’existe pas la pauvreté noble et sèche.
Jacques Richard Le Carré des Allemands. Journal d’un autre. — Paris, La DIfférence, 2016 ; rééd. Onlit éditions, 2017, 160 pages, 15 €.
Illustration du billet : photo © Draco Semlich, 2018.