Marcher sans halte possible, c’est ça la vie, marcher sans savoir ce qu’il y aura de l’autre côté quand nous tournerons le coin. Ici il y a un caillou, une fleur, un chat, un bébé qui disparaît sans mourir, un arbre, un ami, soleil, nuage,et, nature mêlée à la nature, la douleur obstinée. Si l’on scrute pour savoir ce qu’il y a de l’autre côté, seule répond l’effroi de la question (...)
Dolores Prato ''Bas la place y’a personne’'. Traduit et postfacé par Laurent Lombard et Jean-Paul Manganaro. — Verdier, « Terra d’altri », 896 pages, 35 €