Petite information à relayer : L’Homme de la scierie d’André Dhôtel sera prochainement en vente de nouveau.
Hauts les coeurs ! C’est une nouvelle digne de réjouir nos coeurs.
L’éditeur Sous le signe du tabellion en profite pour nous annoncer qu’il pourrait lancer une nouvelle manière de souscription, via plateforme-numérique.
On n’arrête pas le progrès.
Il s’agit pour l’éditeur
(...) d’apporter notre modeste contribution à la reprise du travail des salariés de l’imprimerie qui se voient confier, sans attendre, l’impression de L’HOMME DE LA SCIERIE d’André Dhôtel. Un imprimeur qui s’est engagé en outre à stocker sur son site et jusqu’à nouvel ordre, tout ou partie des exemplaires mis en fabrication. Il est à souligner que cet échange de bons procédés n’est rendu possible que par le choix délibéré qui a été fait de travailler sur le territoire national et régional, en proximité et en confiance, en mobilisant un savoir-faire local et une expertise reconnue.
Une telle sortie en cette période reste toutefois un pari sur l’avenir. Par quel moyen garantir au nouveau titre des conditions de promotion moins défavorables que celles qui s’annoncent et se profilent à l’horizon, un horizon bien peu engageant et guère propice et qui plaiderait en faveur d’un nouveau report ?
Le bon compromis et l’idée-force pourraient consister à recourir aux services d’une plateforme numérique, que l’on chargerait de rendre accessible, en version numérique les 3 ou 4 premiers chapitres de L’HOMME DE LA SCIERIE et ce, moyennant une contrepartie financière qui offre, à celui qui souhaiterait lire l’intégralité de l’ouvrage sous forme papier cette fois, de l’acquérir à un tarif préférentiel (inférieur donc au prix de vente au public fixé pour ce titre à 19 €).
Certaines plateformes numériques qui s’adressent, elles, aux professionnels (bibliothécaires ou libraires) semblent offrir toutes les garanties, consultation sécurisée et limitée dans la durée, mais ne répondent pourtant pas aux critères recherchés et ne sauraient être ainsi mobilisées en direction du grand public.
La réflexion se poursuit (...)
Et d’ajouter sur son site, ces deux fragments de l’herbier dhotellien issus de ‘'L’Homme de la scierie'' :
Puis Henri distingua de nouveaux le fantôme des troncs, la tracée du chemin, enfin les moindres petites choses, l’herbe et les dernières achillées qui fleurissaient encore. (p. 49)
Cette terre brûlante, où il avait le grand plaisir de poser doucement ses gros souliers ferrés, était bordée de fleurs, d’achillées roses que le vent agitait à peine, et elle résonnait sous les pas avec un bruit subtil. (p. 315)
André Dhôtel L’Homme de la scierie. — Caluire et Cuire, Sous le signe du tabelion, 19 € A paraître.
Illustration du billet : Draco Semlich, Slapnik (Slo) 2019.