Larizza mute

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Les éditions Andersen ne sont pas inconnues des amateurs de Jean-Paul Klée, fameux poète fort original d'Alsace dont l'oeuvre peut faire preuve d'envolées remarquables. Dans son orbe, parmi la population écrivante du cru, on trouve Olivier Larizza, aimable producteur de livres à la tête d'un cycle poétique "La Vie paradoxale".
On jugera de ses poèmes quand on les aura lu (plus bas un échantillon). On note cependant tout d'abord que la couverture de son livre laisse une impression qui ne se efface pas : elle évoque quelque chose... mais quoi ?
Après quelque temps de réflexion, on constate que cette couverture dispose des caractéristiques graphiques, hors son format, de la collection poésie Gallimard, ou quelque chose d'approchant : bandeau de couleur avec portrait des yeux de l'auteur, nom d'auteur en couleur, etc. Voilà ce qui nous avait frappé. Pour le reste, rien ne dit que Larizza souhaite avec son goût pour "L'abstention", ou pour Cioran, en être. Sa poésie tient du diaire cabbalistique plus que du grand oeuvre à la Klée. Mais, la poésie, n'est-elle pas "'l'espoir et l'edelweiss des êtres solitaires"?

Concert de plein air (espace Camille
Darsière) la joie tonnait sous la nuit
qui dans les tentures mauve & jade
s'est attendrie Promesse d'un soir
lointain où tes yeux maudiront
mon passé rédimant les excès qui
m'ossifièrent visage & pensée SEUL
je harponnais la destinée que les dieux
m'avaient réservée les forces supérieures a
au talon d'Achille que l'italien talent
mettait en joue - et les danseuses masquées
tels des loups blancs
entrèrent dans la transe.






Olivier Larizza La Mutation. (Cycle poétique : La vie paradoxale), 104 pages, 9,90 €



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