Des métiers portègnes

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- Dans cette pension, on ne prend que des violonistes : avec tous ceux qu'il y a à Buesnos Aires, la clientèle est aussrée. Et je peux vous avertis que ce n 'est pas un rêve ; peu ou prou, ici tout le monde joue du violon. Mais pas pour gagner sa vie, comme vous semblez en avoir l'intention, excusez si je me mêle de vos affaires. Ici les gens vivnet du commerce de la viande et des illustrés, ils ne s'adonnent au violon que pour des motifs purement esthétiques ou psychanalytiques. Maintenant, permettez, c'est mon tour. Rien qu'eune heure, malheureusement. Mon violon ne sonne pas aussi bien que le vôtre. J'aimerais bien le voir. Vous pouvez assurer l'accueil, le temps que je travaille un peu mes gammes ?


Daniel Moyano La Trille du diable, traduit de l'espagnol (Argentine) par Hélène Serrano - Paris, La Dernière Goutte, 128 pages, 15 €

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