Rimbal jeune à la palissade blanche
En marge de…
RIMBAUD
A l’âge de seize ans ce n’était pas la peine
D’être un enfant prodige à qui réussit tout,
De susciter l’amour du pauvre Paul Verlaine
Et d’écrire des vers qui promettaient beaucoup,Ce n’était pas la peine, en vérité, de faire
Dans le monde des Arts un pareil branle-bas,
Pour finir à vingt ans par changer de carrière
Et vendre des bou-bous près d’Addis-Abeba.Jean-Michel Renaitour
Et pour offrir la manne de sources nouvelles aux chercheurs de la planète, vous trouverez ci-dessous la liste des auteurs ainsi traités :
Dieu (La Bible)
Homère
Sappho
Ménandre
Xénophon
Sophocle
Cicéron
Virgile
Horace
Properce
Tibulle
Catulle
Ovide
Saint Jean
Saint Marc
Longin
Joinville
Le Tasse
Leonardo da Vinci
Shakespeare
Cyrano de Bergerac
Honoré d’Urfé
Madame de Sévigné
La Bruyère
La Fontaine
Buffon
Racine
Boileau
Fontenelle
Marivaux
Voltaire
Lessing
Kant
André Chénier
Goethe
Beethoven
Chateaubriand
Brillat-Savarin
Alfred de Musset
Lamennais
Daniel de Foë
Victor Hugo
Barbey d’Aurevilly
J.-K. Huysmans
Théodore de Banville
Verlaine
Wagner
Rimbaud
Jules Verne
Alphonse Daudet
Anatole France
Maeterlinck
Francis Jammes
Paul Valéry
Aragon
Mauriac
Claudel
François Coppée
Colette
Jean Rostand
Armand Salacrou
Jean Cocteau
Paul Géraldy
Tous les livres…
(1) Rien à sauver, apparemment, du catalogue de cette maison, sise 14 rue du Général-Foy (Paris 8e) qui fleure le compte d’auteur ou la floralie, à l’exception de cet En marge (publié aux alentours de 1953, manque à la BnF), d’un Properce et d’un Tombeau de Tibulle du même Renaitour et, peut-être, d’un volume de Théâtre d’André Mouezy-Eon (1880-1967). Ce dernier, repéré par nos services pour ses collaborations à La Connaissance de René-Louis Doyon et à La Baïonnette, obtint, alors qu’il était encore étudiant, un brusque succès en faisant représenter au théâtre Déjazet Tire-au-flanc en 1904. Il se spécialisa dans le vaudeville militaire et participa même au Grand-Guignol. Il se retira apparemment de cette aventure après le scandale de sa pièce Dichotomie dont nous ne savons rien.
Ajout du 22 janvier
Laurent Séguin, à qui rien n’échappe, nous signale que Dichotomie, d’André Mouezy-Eon, figure dans l’anthologie du Grand-Guignol publiée par Agnès Pierron chez Bouquins. Faute de posséder le volume, nous nous demandions si… Et bien oui, elle y est !
(2) Jude STEFAN Litanies du scribe. — Cognac, Le Temps qu’il fait, 1984, 18 p. ; id., ibid., 1988, 22 p. ; Chartres, Caedere, 2001, 45 p.
1 De jd -
S'il vous plait, m'sieur Dussert, un autre fragment, juste comme ça, en passant, avant le prochain embarquement.
S'il vous plait.
Celui que vous voulez.
2 De Zeb -
Juste une petite précision sur Renaitour, en 1912 il fonde la revue L'Essor, il n'a alors que 16 ans, une précosité quasi "Rimbaldienne".
3 De Eric Dussert -
Exact, merci pour la précision.
4 De beethoven -
Le Septuor de Beethoven, autrefois célèbre, n’est plus souvent programmé pour lui-même. Il réapparaît de temps en temps au concert quand des ensembles alliant cordes et vents veulent jouer du classique. Oubli injustifié?
En 1799, Beethoven approche de la trentaine. Il entend toujours bien et cultive de grandes ambitions artistiques. Il vit une profonde amitié avec Karl Amenda, d’une année son cadet, bon violoniste, protestant et futur pasteur. Il se remet d’une déception amoureuse: son amie d’enfance, la contralto Maria-Magdalena Willmann, l’a éconduit, le trouvant trop laid et à moitié fou, lui préférant le chanteur Galvani. Il fait, au printemps, la connaissance de la famille Brunsvick et donne des leçons à Thérèse, Franz et Joséphine, alors respectivement âgés de 24, 22 et 20 ans, qui compteront beaucoup dans sa vie. Pianiste reconnu, il semble pourtant ne donner aucun concert public et se consacre à la gestation de grandes oeuvres: les six premiers Quatuors en op. 18, la 1ere Symphonie op. 21 et… le Septuor op. 20 en Mib Majeur pour clarinette, basson, cor, violon, alto, violoncelle et contrebasse.