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Un Rimbal peut en cacher un autre (Jean-Michel Renaitour)

Renaitour face à son buste (© le sculpteur Petrus, auteur du buste)

Polygraphe prolixe, Jean-Michel Renaitour, pseudonyme de Pierre-André Tournaire (1896-1986), toucha à tout beaucoup. Pupille et disciple de Han Ryner dont il vanta l’autorité dès 1916 dans Le Bonnet rouge, il écrivit théâtre, prose et poésie, pilota un avion bombardier pendant la guerre de 1914, fut journaliste à L’Œuvre de Marcel Déat, conseiller général de Seignelay (1926), député de l’Yonne (1928-1942), maire d’Auxerre de 1929 à 1942 et même beau-père du président du conseil Félix Gaillard. Une vie bien remplie en somme.
Il fut aussi — mais où trouvait-il le temps ? — franc-maçon, membre de la loge parisienne « Francisco Ferrer » des frères Trois Points, président de la Société des Gens de Lettres…
En somme, le type du second couteau copieux dont la bibliographie plus qu’hirsute laisse pantois. Comment relire aujourd’hui tout ça qui fut publié par Albin Michel, La Tour de Guet, Sansot, Jouve, Le Scorpion, La Baudinière, Lemerre, les Nouvelles Editions Latines et autres boutiques ?
Parce qu’il existe un parallèle entre son recueil En marge, édité à l’enseigne de La Porte dorée (1), où s’accumulent les poèmes d’un lecteur consacrés aux grands auteurs de tous les temps et les Litanies du scribe de Jude Stéfan (2), nous avons choisi d’en donner un fragment édifiant, ironique et au fond bien marrant, qui fera gronder les apôtres des Grands Hommes en énonçant une vérité bien simple.

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H. H. Ewers, Anne Serre, Marcel Schwob, Jake Lamar et al.

Tandis que les martinets rasent les toits de leurs cris électriques, tandis que pépie une nichée de petits piafs indéterminés (un seul indice : ils sont coiffés comme des Fraggles et l’un de leurs parents arbore une queue rouge sombre), nous allons faire court. Because l’horloge tourne vite ce  […]

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