Joël Cornuault relit Louis Chevalier

louischev.jpg © Draco Semlich 2015


En même temps, ce n'est pas l'espace des rues à proprement parler, leur disposition, leur forme, tout ce qui s'adresse en elles à l'optique et à l'imagination, qui frappe et attire Louis Chevalier - peut-être, à cette époque, n'a-t-il plus le goût ou l'énergie de se promener. Ce qui se passe dans les escaliers, les soupentes, les bains-douches, les bordels ou les salles de cinéma occupe davantage de place que les rues en tant que telles dans sa sociologie. Avec ses étudiants, il stationne dans un café, transformé en poste de décryptage et en source de renseignements, soit aux Halles, soit à Strasbourg Saint-Denis, à l'emplacement de l'actuelle poussiéreuse librairie Gibert, à deux pas des rues de la Lune, de Cléry et d'Aboukir (...).




Joël Cornuault, "Louis Chevalier, géographe de la nuit et de la mort", Notes de Phénix, choses ardentes dites paisiblement (Juin 2015).




Illustration du billet : © Draco Semlich 2015

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