René-Louis Doyon plaqué au mur




Une nouvelle adresse pour le tourisme littéraire dans le Marais. Elle est apparue hier à 17 h 30 lors de la pose d'une plaque commémorative sur le 2, impasse Guéménée (métro Saint-Paul).
C'est là que vivait le Mandarin, dit aussi le Cyclope, dit Quéqué par ses intimes, j'ai nommé René-Louis Doyon (qui s'autographiait lui-même avec un trait d'union comme en témoigne l'état civil et les couvertures de ses livres), enfant d'Algérie et des Belles-Lettres, premier éditeur d'(André Malraux et dernier de Roger Pillet ou de Victor Barrucand et d'Isabelle Eberhardt, de Maurice Beaubourg et de quelques autres. Il était revuiste (La Connaissance, Les Livrets du Mandarin, Quo Vadis, etc.), romancier et essayiste, comme le prouve son Eloge du maquereau, récemment réédité à l'enseigne des éditions Serge Safran, et particulièrement délectable. (Il est en vente dans la libraire qui se trouve au pied de son immeuble : La Belle Lurette, rue de Rivoli).
D'abord installé rue Boissy d'Anglas lorsqu'il était libraire et éditeur à la Madeleine, puis éditeur chez Denoël, il s'était installé impasse Guéménée où son "filsque" spirituel Jules Roy fit plus d'un tour, et Claude Seignolle et pas mal d'autres.


Les autres billets de l'Alamblog sur René-Louis Doyon : ici.
René-Louis Doyon Eloge du maquereau. - Paris, Serge Safran, 176 pages, 12 €

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