Du bon, du très bon, du très très bon

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Spécialiste de l'affiche et de pas mal d'autres choses, Alain Weill, le complice de feu François Caradec, donne dans un orbis pictus tout récent, un aperçu de sa collection de bouteilles. Vous avez bien lu.
C'est l'occasion d'une plongée en terres gastronomique, viticole et spiritueuse, graphique, artistique et littéraire.
Accompagnant chaque photographie, un commentaire malicieux et/ou savant donne sur un ton tout à fait libre une foule d'information sur l'histoire de ces objets et sur les engouements de l'auteur qui se dévoile et nous raconte des anecdotes qui serviront à établir le récit de son existence. Car le point commun de toutes ces bouteilles... c'est Alain Weill lui-même.
La variété des flacons est immense, on se régale (en esprit) : cacao-chouva des établissements Jouve, très vieux kirsch du grand-père Nicolas, Grande Chartreuse de Taragone, crus Mistinguett ou Echenoz ou bien encore ce Pape noir qui ne manque pas de contraste, bières (La Poulpeuse, par exemple), sodas, vins, dont des champagnes, jusqu'à une belle étiquette de Saul Sternberg sur un Mouton de Rothschild 1983...

Si Steinberg est un artiste qui me ravit, j'aime par-dessus tout chez lui sa manière de jouer avec les objets du quotidien : ces bouteilles sont un bijou de poésie décalée ; on y trouve sa jouissance à inventer des alphabets illisibles, à concevoir des cachets. (...)


A lire à la régalade.



Alain Weill Cadavres exquis. — Paris, Editions du Sandre, 12 € (à paraître).

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