Pitigrilli 1924

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Parce qu’il est l’heure de lire Cocaïne, de Pitigrilli, tout juste paru avec une magnifique postface d’Umberto Eco.
On se souvient peut-être qu’il fut d’abord traduit en français par Gabriel de Lautrec, amuseur s’il en est. Pitrigrilli, qui a trouvé son pseudonyme « Petit-Gris » dans les peaux d’écureuils cousus sur le manteau de sa mère, l’a probablement rencontré lorsqu’il vivait à Paris.
Il faisait alors dans le journalisme et la vie folle.
Son roman Cocaïne en dit quelque chose.
C’est Paris-Babylone avec une poignée de personnages, et cet Italien qui meurt à la fin.
Il y a aussi une fraîche Maud, une Arménienne ravageuse, des us et coutumes boulevardiers, des voitures automobiles, des fleurs, des papillons d'Amérique latine, et même cet "homme dont on ne sait qui il est » présent dans toutes les rédactions d’alors... et la coco ! la coco !
Bon sang, les mains de cocaïnomanes, voilà ce qui se remarque.
Visite de Paris-Babylone par un bon vivant, celui qui fit rougir la mère d’Umberto Eco...



Pitigrilli (Dino Segre dit) Cocaïne, traduit de l’italien par Robert Lattes. Postface d’Umberto Eco. - Paris, Séguier, 348 pages, 21 €

Illustration du billet : Pitigrilli (1893-1975) en 1924 (agence Rol).

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