Je commence, hardiment, là où il faudrait peut-être finir. J’introduis des sons dans mon oreille et je traîne, je traîne. J’emporte avec moi ma bouteille de Leyde. Un trou se forme dans ma manche, qui grandit avec ma manche. Le tremblement de ma lèvre supérieure fait tic-tic — tac. Je me loge à l’intérieur d’une noix des collines, et les collines autour de moi sont des instantanés de ma vie. Je suis cette petite fille dans le film et qui chante
L’Ours blanc, n° 20.
Marie de Quatrebarbes, « Ma bouteille de Leyde ».