En marge de Cachées par la forêt : Octavie Rossignon

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Yves Frémion, qui n'a jamais le calame dans la poche, nous sert un article sur la figure bien oubliée d'une dessinatrice de presse du XIXe siècle, Octavie Rossignon.
Méconnue ? c'est peu dire. Elle est née en 1809 à Paris, fille du peintre d'histoire Rossignon, est l'élève de son père puis d'Horace Vernet, expose au Salon dès 1831 et semble ne plus produire après 1867, voilà qui fournit les seules bornes certaines de l'existence connue de cette sœur aînée Estella Canziani (1).
Frémion nous raconte ce qu'il a découvert d'informations sur elle : elle présente chaque année ses travaux aux différents salons de 1831 et 1850, ce qui prouve qu'elle a développé une activité régulière qui l'amène à participer à la description des costumes des Alpes pittoresques (1837-1838) (d'où le rapprochement avec Canziani).
Elle collabore de plus à la presse (Petit Journal pour rire, Journal amusant de Nadar, Journal des demoiselles, etc.) et se trouve assez maltraitée par John Grand-Carteret, qui dérape lorsqu'il déclare : "Ses dessins sont des croquis durs et secs. Pourrait être appréciée ainsi : des inconvénients du célibat pour l'art caritcatural." Preuve que la misogynie ne date pas d'hier et ne connaît guère de limites, fussent-elles esthétiques....


Papiers Nickelés, revue de l'imagine populaire, n° 59, 4e trimestre 2018, 8 € Au sommaire : Marcel Capy, O'Galop, Daryl Cagle, Robida, la robe de Marilyn, Maurice Rosy, Les culs-de-jatte...



(1) Voir Cachées par la forêt, p. 246 (La Table ronde, 2018).


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