On verrait aussi, dans cette clairière à la souille, une chouette hulotte le jour. aussi bien que la nuit, elle viendrait au bord de la boue, elle viendrait boire l'eau qui surnage dans l'élément boueux, l'eau qui surgit doucement au-dessus, probablement la petite source qui lentement renouvelle l'eau de la souille, et la rend possible.
Karine Miermont Vies de forêt. — Strasbourg, L’Atelier contemporain, 180 pages, 20 €