Daimler s'en va, Berthet revient (toujours)

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Comme Jean de Tinan, comme Charles-Louis Philippe, comme Hélène Bessette, comme André de Richaud, ou, plus proche de nous Jean-Claude Montel, Frédéric Berthet a incarné le grand écrivain en devenir, sur lequel pesaient les ambitions de tous. Cependant, ainsi qu'il l'écrivait au critique Thibaudeau, "Ecrire affaiblit peut-être certaines fonctions vitales." Et, de fait, il n'a pas vécu vieux.
Avec ceci qu'il était issu de l'ENS, connaissait du beau monde et fréquentait les ambassades, il n'a pu échapper à la mélancolie dont un brin mouille son oeuvre pour autant fort plaisante. Berthet était un homme drôle. Les lecteurs de son unique roman, Daimler s'en va, le savent très bien (1)
Son premier livre date de 1986 : une Simple Journée d'été, une "suite" de nouvelles qu'il publia chez Denoël et fut très remarquée. il figure au catalogue de "La Petite Vermillon" après plusieurs autres titres, c'est une bonne chose car l'y retrouvent une fois encore (les réimpressions se succèdent, ce qui est très bon signe). Felicidad, son autre recueil de nouvelles et le récit Paris-Berry qu'il fit de sa tentative d'existence en terre sandienne. Toutes ces pages sont de nature à esjouir l'âme de leurs lectrices et lecteurs.



Frédéric Berthet Felicidad (nouvelles). - Paris, La Table ronde, « La petite vermillon », 2013, 2023, 7.50 €
Paris-Berry (récit), « La petite vermillon », 2013, 2023, 6,60 €
Et toujours :
Simple journée d'été, « La petite vermillon », 2019, 2023, 224 pages, 8,10 €
Daimler s'en va (roman), « La petite vermillon », 2011, 2018, 6,10 €


(1) Daimler est un détective, type de l'anti-héros, largué, amoureux, cauchemardant qu'il est poursuivi par un oeuf au plat géant... Tout un poème.


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