En approchant de la place de Mai, il vit qu'une petite avant-garde du général Leporino était déjà au Cabildo. Leur tenue de combat était certes idéale pour se camoufler dans la forêt tropicale, mais dans le paysage urbain elle créati un contraste particulièrement violent, comme si une jungle envihissait la ville.
Daniel Moyano La Trille du diable, traduit de l'espagnol (Argentine) par Hélène Serrano - Paris, La Dernière Goutte, 128 pages, 15 €