Mes poires, par Marc Stéphane (1904)

MarcSte_phane.jpg Marc Stéphane pendant la guerre de 1914


Jean Lorrain — Chroniqueur véreux autant qu’avéré pornographe, cet érotique sans virilité du Moi, ne pouvant plus faire chanter les femmes, et les petits girons, mêmes les moins dégoûtés, ayant soupé de ses doigts chapeleurs, vient de s’improviser moraliste sur ses vieux jours, comme le diable se fait ermite. Mais les Xau de la maison Letellier sont indélébiles, et quoi qu’il fasse, le piteux Dumas, dit Lorrain-Restif de la Bretonne-Maxence, n’en restera pas moins pour la postérité, l’initiateur responsable, et le plus solide rempart de l’imbécile littérature du Journal des “Gigolos et des Serins”.
Il est celui qui est, qui fut et qui sera le CHANTRE DES MARLOUS !



Marc STEPHANE Aphorismes, boutades et cris de révolte. - Paris, Cabinet du Pamphlétaire, 1904, pp. 39-40.

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