Un endroit différent

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Nous avions évoqué rapidement Tous les chiens sont bleus, le récit autoviographique du journaliste brésilien Rodrigo de Souza Leao qui aura connu dans sa schizophrénie des moments de pure créativité littéraire.
Outre qu'il voit les gens de l'intérieur, comme l'ont appris les Alamblogonautes il y a quelques jours, le gaillard n'est pas sans talent pour mélanger les genres et convoquer son panthéon pour un film sans fin.

Les policiers B décident de partir de l'asile. Ils n'arrivent à aucune conclusion. Qu'est-ce qu'une conclusion ? C'est la certitude de baisser les armes.

On apprend cela dans le chapitre Humphrey Bogard contre Charles Laughton, et là, évidemment, on sait assurément que l'on a abordé un livre à part, plein de déséquilibres et de fulgurantes propositions. On pourrait le comparer à La Grande Pâque de Jacques Besse (La Chambre d'échos, 1999), à tel écrit d'Artaud, de Duits ou des beatniks les plus champignonnés. Molécules différentes, même combat.
Décidément, ce petit livre est un havre. D'ailleurs...

Je suis déjà allé au Japon. C'était un endroit différent, un peu comme un asile.


Bref, pour Noël, vous savez ce que vous pouvez vous offrir.


Rodigro de Souza Leao Tous les chiens sont bleus, traduit du brésilien par Emilie Audigier. - Bois-Colombes, Editions Le Lampadaire, n° 04, 95 pages, 13 €

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