
D'aucuns considèrent Deubel comme le "dernier poète maudit", et s'il fut bel et bien de cette grande tribu il n'en était cependant pas l'ultime représentant. Sa poésie, héritée de Verlaine, de Laforgue un peu, n'allait pas passer la rampe du modernisme de ces dernières années 1910. Songez que Salmon, Jacob, Apollinaire, et même Varlet étaient ses contemporains et qu'ils produisaient déjà...
En attendant d'autres informations, et pour les amateurs, la première nécrologie du poète se trouve ci-dessous.
Par ailleurs, la ville de Belfort rendra hommage à son fils disparu il y a cent ans le samedi 9 novembre prochain, lors de manifestations qui verront, par exemple, le comédien Denis Lavant lire ses poèmes - dans une anthologie nouvellement produite par les Archives Karéline.
Léon Deubel Une arche de clarté. — Paris-Belfort, Archives Karéline-Bibliothèque de Belfort, 140 p. A paraître en octobre 2013.