
Pierre Ziegelmeyer n'est pas un mondain, c'est un activiste.
Depuis 1964, si nos comptes sont bien faits, il publie et c'est dans les pages de la revue Plein Chant, dont il est un complice persistant et efficace, que nous avons pris l'agréable habitude de le lire.
Puis, satané petit curieux que nous sommes, nous avons farfouillé de-ci de-là afin de tenter d'en savoir plus. Notre (toute petite) recherche ne fut pas inutile puisque, à défaut de rencontrer ce métropolitain rare, nous avons établi une liste de livres plutôt comaque où se distinguent le poète, ses dossiers de la revue Plein Chant consacrés à Jean Queval et à la parole africaine, et des ouvrages aux titres curieux, ainsi qu'un pastiche de classique Larousse consacré à l'oeuvre de Michel Ohl. Un goût marqué pour la jonglerie linguistique, le goût du néologisme, l'amour de la compilation, la délectation du savoir et jusqu'à une certaine tendance au pamphlet, tout l'exercice bibliographique dénote un esprit sachant dire son mécontentement, ses enthousiasmes et ses inventions.