à côté des quartiers résidentiaux (residential quarters), là où de coquettes villas aux porches ensoleillés s'étagent au-dessus de tertres élégamment gazonnés, ce sont des terrains sales, lépreux, rocailleux, jonchés de boîtes de conserve, de cendres, de cadavres démantelés de vieilles autos […]
Mot-clé - Régis Messac
Quinzinzinzili pour tous !
Longtemps au catalogue de la collection L'Alambic, le grand roman de Régis Messac, Quinzinzinzili, vient de trouver place dans la collection "La Petite Vermillon" des éditions La Table Ronde. C'est la preuve de son succès auprès des lecteurs. Et c'est la preuve de l'absence de routine au […]
Régis Messac
On annonce pour bientôt une nouvelle réédition (amendée et enrichie d'une préface de Jean-Luc Buard, éd. Ex nihilo) de la Musique arachnéenne de Régis Messac. Sera publié tête-bêche, La Loi du Kampilan, un texte moins notoire de l'auteur de Quinzinzinzili, les deux textes seront servis sous de très […]
Régis Messac et Théo Varlet
Oyez ! La onzième livraison de Quinzinzinzili est partiellement consacrée à Théo Varlet. On y retrouve avec bonheur le bel article d'André Billy dans Femme de France ou l'étude de Varlet sur Stevenson et Flaubert. En prime : un échangé de Varlet et de Messac "a propos des verres grossissants […]
Jubilé du Rocambole
On ne dit pas assez ici le bien que l’on pense du Rocambole. Et le Préfet maritime, qui s’en veut beaucoup, foi d’autocrate, ne trouve guère le moyen de palier, l’andouille. Cependant, il a reçu hier une livraison de la revue animée par Daniel Compère — que l’on ne présente plus — et Jean-Luc Buard — le travailleur de fond(s) par excellence — qui ne peut rester en pile : un numéro qui explose sous le nez et vous laisse assourdi dans l’odeur des poudres du labeur.
La nouvelle livraison (n° double 48-49) est une sacrée chose : Le Rocambole y célèbre en effet le vingt-cinquième anniversaire de son éditeur, l’Association des Amis du Roman populaire (AARP), fondée en 1984, en rendant hommage à ses glorieux artisans et à ses grands Anciens dans l’histoire de la littérature populaire, au nombre desquels il faut compter Régis Messac le grand prédécesseur, Maurice Dubourg, le fameux éditeur du fanzine Désiré ou Francis Lacassin, ainsi qu’aux personnalités de l’association. Tour d’horizon de l’histoire des études sur la littérature populaire depuis les années 1950 (une fort utile chronologie), feuilleton d’une recherche collaborative, chronique des manifestations et des publications, etc.
Le tout forme un ouvrage de référence, comme il se doit, qui ne peut s’empêcher de produire des fictions anciennes oubliées — quand on a une bonne habitude… —, des “Révélations de Rocambole” sur la « Série Blonde », première collection du Fleuve Noir, sur le genre « Eros et guerre » (façon “sainte Nitouche chez les Nazis”, si ça vous dit quelque chose) avec reproduction de quelques couvertures gratinées et les éditions Grand Damier avec leurs multiples collections. Plus la suite d’un dossier consacré à “Eugène Sue à l’étranger” (n°42), avec un texte oublié de Sue publié en préface à un roman espagnol, celle d’un feuilleton critique intitulé “Le Policier apache, ou le péritexte éditorial populaire” et, enfin, trois récits de Marie Aycard (1840-1842)
Ajoutez à l’ensemble mille petites informations bio ou blbiographiques disséminées dans les annexes, et vous voyez le tableau !
Il est agréable de fréquenter ces amateurs éclairés et travailleurs.
Le Rocambole (n° 48-49)
325 pages, 25 euros.
Se trouve dans tous les bons commissariats, sinon à l’AARP, BP 20119, 80001 Amiens cedex 1.
En guise d’illustration de notre propos, vous trouverez ci-dessous le sommaire d’un précédent numéro consacrée à un fameux éditeur de romans populaires et d’aventure
Régis Messac rencontre Fernand Fleuret
La septième livraison de Quinzinzinzili, le magazine des amis de Régis Messac, consacre un dossier à Fernand Fleuret. On y trouve un bel article de Régis Messac sur Jim Click, le grand roman maritime et à ressorts aux visées pacifistes de Fernand Fleuret, un article d’Olivier Messac sur la vie de […]
Soyons crétins
Vraiment, l’existence nous est douce. L’hiver touche à sa fin sur notre île, l’Océan est amical, le ciel poli, la verdure est folle, les oiseaux acrobates. Seuls les mammifères restent un peu ahuris. Exceptés les singes qui s’amusent de cette activité inattendue. Ce matin, le bon vieux cargo […]
Régis Messac accueille François Caradec
Excellente livraison de Quinzinzinzili, l’organe de la société des amis de Régis Messac. On y trouve “La complainte des bouquinistes” de Léo Malet (1965), un bel hommage à François Caradec par Olivier Messac, un dossier sur la science-fiction des années 30 par Régis Messac (1935), un projet […]
Régis Messac (un document)
Régis Messac au Lycée de Coutances (1937-1938), au premier rang, à droite. Une photo piochée sur le site du lycée C.-F. Lebrun, de Coutances : on distingue, toujours au premier rang mais à gauche, Guillaume Desgranges à qui l’on doit un portrait de l’auteur de Quinzinzinzili. Régis MESSAC […]
Quinzinzinzili reparaît ! C'est un grand jour : Régis Messac est de retour
Superbe couverture pour chef-d’oeuvre à découvrir… Nous ne cacherons pas la joie et la fierté qui nous envahissent : c’est aujourd’hui que reparaît Quinzinzinzili de Régis Messac dans la collection L’Alambic. Il nous aura fallu patienter beaucoup mais désormais, grâce à l’Arbre vengeur, qui porte […]
Bibliographie exhaustive de la collection L'ALAMBIC
L'Alamblog a une histoire dont vous n'avez, chers nautes, peut-être pas connaissance.
Afin de ne rien cacher, et pour éviter les malentendus, vous trouverez ci-dessous un résumé de l'action et le catalogue intégral de la collection, ainsi que du périodique (peu courant) dont un satané scanner refuse de rendre le beau vert.
En attendant ces données très roboratives, le Préfet maritime peut dévoiler d'où provient ce nom d'Alambic...
De délectables bourdes (II) : Régis Messac et les ailes de serpent
Portrait de Régis Messac, par Guillaume Desgranges, emprunté au riche site Ephéméride anarchiste, et probablement issu de la revue des Primaires. Initiée le 26 juillet dernier, cette série de boulettes littéraires, « Dents de vautour et mains de serpent », se poursuit en raison de ses hautes […]
Petite Bibliographie lacunaire des éditions La Fenêtre ouverte
image empruntée au site Remy de Gourmont. Thanks a lot.
Parce qu’il faut trouver à occuper ces insomnies que nous assènent les sirupeux climats, Le Préfet maritime a mis au net des notes qu’il comptait vous fournir un jour ou l’autre. Plutôt qu’un autre, ce sera celui-ci.
Il s’agit, vous l’aurez compris, de la bibliographique d’un petit éditeur disparu qui fit, en cinquante ans, paraître une poignée de très excellents livres, à commencer par ceux de son ami Régis Messac.
Mais ce n’est pas tout : on s’en apercevra plus bas ; il y a ici quelque surprise à constater la présence de tel ou tel nom.
La Fenêtre ouverte, fut lancée et dirigée par René Bonissel (1898-1978), figure cardinale du Syndicat national des Instituteurs (SNI), et Roger Denux (Roger Boeufgras dans le civil, 1899-1992), tous deux liés à ce monde des instituteurs libertaires si actif au début du siècle dernier. Denux était instituteur donc, mais aussi syndicaliste, écrivain, critique. Ils firent mine d’installer leur maison à Paris pour la déclarer derechef à Issy-les-Moulineaux, 36 rue Ernest Renan, avant un tardif retour à la capitale.
Il existe aujourd’hui une Bibliothèque Roger Denux à Ecuisses (Saône-et-Loire). Par ailleurs, Le Normalien dijonnais du 1er trimestre 1996 comportait un article de Blanche Bienfait Boussard à son sujet (pp. 28-29). De même, La Revue des Lettres (n° 4, 15 mai 1925) comportait un articulet à son sujet et, last but not least, Gaston Chaissac lui-même l’évoque dans ses Lettres du Morvandiau en blouse boquine à Pierre et Michel Boujut (Dominique Brunet éd., Plein Chant, 1998, pp. 22-25).
Après ça, le Préfet maritime ne pourra se plaindre de l’insomnie…
De délectables bourdes : Régis Messac et les dents de vautour...
Portrait de Régis Messac, par Guillaume Desgranges, emprunté au riche site Ephéméride anarchiste, et probablement issu de la revue des Primaires. « Dents de vautour et mains de serpent » est le titre épatant d’une série d’articles que Régis Messac (1893-1944) confia en 1935 à la revue des […]