Après l'expérience éditoriale du groupe de L'Abbaye installé à Créteil, Les Éditions du Sablier ont été créées en 1919 à Genève par l'écrivain René Arcos (1880-1959) qui rencontre à Genève le graveur belge Frans Masereel (1889-1972). Au catalogue, les anciens animateurs de l'Abbaye et des écrivains […]
Mot-clé - Georges Duhamel
Paris mange les amitiés
Paris mange les amitiés On ne peut pas toujours « faire » (comme disent les Américains) de l'argent, de la politique, de l'ambition. Quand l'homme, gavé de travail, redresse le front, regarde plus haut que la ruche géométrique de ses jours passés et de ses jours à venir, il songe, parfois, que ce […]
Des chevets au front
Il y avait bien longtemps qu'on n'avait pas lu une ligne de Georges Duhamel (1884-1966). On n'en ressentait guère le besoin il faut dire. Depuis qu'il avait occupé l'espace littéraire de ses grandes machines, succès par milles qui s'accumulent désormais dans les vide-greniers (en grands papiers […]
Betty, Blédine et les vaches
Non contente de traiter ses copines Blédine et sa soeur de "connes", Betty Duhamel (1943-1995) livrait dans ses souvenirs d'enfance intitulés Les Jolis Mois de May (1994), un portrait de dragon breton et, en contrepoint, une apologie de la vache. Entre autres choses délicieuses. Elle […]
Bonjour, merveilleuse tristesse
Un demi-siècle avant Françoise Sagan, la jeune poétesse genevoise Marcelle Eyris (née en 1886) donnait les poèmes de La Merveilleuse Tristesse (Bernard Grasset, 1912) qui ne sont pas sans rapport. Voici ce qu'en disait Georges Duhamel dans Le Mercure de France du 16 mars 1912 : Ce n'est pas sans […]
Une génération d'écrivains (André Lamandé)
Une génération d'écrivains
Voici quelque six mois, deux professeurs réputés pour leur probité et leur savoir terminèrent une Histoire de la Littérature Française jusqu'à nos jours. Tâche lourde ; œuvre consciencieuse. Les plus curieuses manifestations poétiques ou romanesques de ce temps y furent étudiées avec soin et soulignées avec une évidente sympathie. Dans ce tableau lumineux, une ombre pourtant. Une ombre douloureuse, fruit de l'oubli ou d'une prudente faiblesse, il n'importe. Le fait n'en est pas moins troublant et même scandaleux : les noms des écrivains vivants qui s'inspirent de la guerre sont absents de cette Histoire : ni Duhamel, ni Barbusse, ni Roland Dorgelès. Et quand elle cite Alexandre Arnoux, elle oublie, comme par hasard, qu'il est l'auteur du Cabaret, l'un des plus beaux livres inspirés par la dernière guerre.