Pertinente comme toujours, la spirituelle Cécile Villaumé vient de fourbir un lexique à sa manière en cueillant, Flauberte du confinement, les billevisées qui circulent dans les airs ces jours. (Son éditeur, Le Dilettante, diffuse cette délicieuse compilation sur son site ; on s’y gondole comme à […]
Mot-clé - Georges Darien
Un panorama de l'anarchie
C'est aujourd'hui que reparaît le grand livre de Victor Barrucand ! Roman panoramique de l'anarchie fin-de-siècle, il est probablement le seul ouvrage de fiction, avec Le Voleur de Georges Darien, à présenter les différentes thèses anarchistes, les sensibilités diverses qui parcourent les milieux […]
Caroline Granier enfin en volume
Caroline Granier s’est consacrée à l’étude des écrivains anarchistes. Précisions : aux fictionneurs anarchistes, ou aux anarchistes usant de la fiction pour diffuser leurs thèses. On les connaît plus ou moins, mais on réclamait une synthèse, et la voici qui nous taxinomise intelligemment Jules […]
L'Anarchie est de saison
Avant que ne flambe la révolte que d’aucuns attendent, la revue Brèves, toujours en avance sur la prochaine ébullition, produit un numéro monté par la spécialiste Caroline Granier : Les Retourneurs d’Idées.Consacré aux écrivains anarchistes, peuplade lue au sens large, on y lit des nouvelles de […]
Le Voleur de Darien a du chien
Je fais un sale métier, c’est vrai, mais j’ai une excuse : je le fais salement. Georges Darien Une saine leçon. […]
Il a paru ! Gloire lui soit rendue !
Nous l'attendions : il a paru, c'est formidable. Ce livre de Paul Edwards, le fondateur de l'Ouphopo (ouvroir de photographie potentielle), est un ouvrage de référence rassemblant les récits et fictions dénigrant un art neuf, la photographie. Son sous-titre (celui du livre) en dit la haute importance. Ce qu'il ne dit pas, ce sous-titre, en revanche, c'est qu'au-delà des galéjades réactionnaires, des moqueries bien naturelles et des fictions de belle eau, digne de séduire les plus experts, tels Coolter et Quincampoix (Codex Atlanticus), suggérées par cet art naissant, on y découvre le vrai visage du véritable inventeur, jusqu'ici anonyme, de la photographie.
Oui, nautesses, nauteux, vous trouverez en avant-première la gravure qui, désormais, fera foi en la matière.
Si l'on ignore encore l'identité du bonhomme qui créa dans l'anonymat la photographie, on assiste à la présentation de sa trouvaille.
Vous ne pourrez pas dire que l'Alamblog se moque de vous ! Voilà de l'information inédite, nous la devons à Paul Edwards lui-même.
Toute librairie digne de ce nom contient d'ores et déjà une pile de cet ouvrage majeur, plaisant, savant et décillant entre ces murs. Pour faire court, ce livre est un must, un vade-mecum, un usuel, un indispensable. Et je pèse le choc de mes mots.
Paul Edwards, Je hais les photographes. Textes clés d'une polémique de l'image. — Paris, Anabet, 2006, 23 €
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