Les lauriers sont fanés

Mes poires, par Marc Stéphane (1904) (suite)

MarcSte_phane.jpg

Marc Stéphane pendant la guerre de 1914 Edmond Rostand. — Le Musagète au mirliton. Produit fort panaché de Coquelin et de Sarah. Fera double emploi à l'Académie, tant qu'y permanera Coppée (2). ((2) Je n'aime guère la littérature de Coppée... qui s'en étonnera ? Mais j'aime l'homme, et l'estime  […]

Lire la suite

Mes poires, par Marc Stéphane (1904)

MarcSte_phane.jpg

Marc Stéphane pendant la guerre de 1914 Léon Bloy-Marchenoir, ou l‘envieux, prophète du Dieu Jaloux. — Ce furieux (1) lunatique se qualifie orgueilleusement de dernier grand Inquisiteur de France… Et véritablement, il habillerait volontiers de la douillette chemise soufrée, tous ses contemporains,  […]

Lire la suite

Mes poires, par Marc Stéphane (1904)

MarcSte_phane.jpg

Marc Stéphane pendant la guerre de 1914 Jean Lorrain — Chroniqueur véreux autant qu’avéré pornographe, cet érotique sans virilité du Moi, ne pouvant plus faire chanter les femmes, et les petits girons, mêmes les moins dégoûtés, ayant soupé de ses doigts chapeleurs, vient de s’improviser moraliste  […]

Lire la suite

Les couilles du surréalisme (paroles de Pia)

Le travail de René Fayt nous permet d’en savoir plus sur un point crucial de l’histoire littéraire du siècle dernier (cf. billet d’hier) : quelle était la position de Pascal Pia sur le surréalisme. Les fragments de deux lettres mises en lumière dans Au temps du Disque vert méritent le détour. Ils  […]

Lire la suite

Les mots sont des farceurs

Dans le Figaro littéraire d’hier (2 novembre 2006), la titraille s’entrechoque. Cela donne  : Régine Deforges : “Pourquoi je démissionne du Femina”, où la dame nous dit sans rougir qu’elle ne s’est aperçue de rien — et que non, il n’y a pas de bizarreries à sa connaissance lors des délibérations du  […]

Lire la suite

Entendu pour de vrai

A. S., une amie romancière, écrit ce jour au Préfet maritime : “Figure-toi que pas plus tard qu’hier, à la librairie C***, j’ai entendu, de mes oreilles médusées entendu, un des vendeurs dissuader une cliente peut-être un peu ignorante et timide, certes, mais soucieuse de se renseigner sur les bons  […]

Lire la suite

La RENTREE littéraire (le commentaire de Chloé Delaume)

Chloé Delaume s'exprime, c'est bien. Et sur un blog, c'est top. Voici ce que, pythie comme tout, dans un style perso et tout, elle révèle à nos esprits zébahis : Ce qui est mis en avant c’est surtout des auteurs de merde, enfin des gens qui se disent auteurs parce qu’ils rédigent des trucs vendus en  […]

Lire la suite

De délectables bourdes (II) : Régis Messac et les ailes de serpent

Portrait de Régis Messac, par Guillaume Desgranges, emprunté au riche site Ephéméride anarchiste, et probablement issu de la revue des Primaires. Initiée le 26 juillet dernier, cette série de boulettes littéraires, « Dents de vautour et mains de serpent », se poursuit en raison de ses hautes  […]

Lire la suite

De délectables bourdes : Régis Messac et les dents de vautour...

Portrait de Régis Messac, par Guillaume Desgranges, emprunté au riche site Ephéméride anarchiste, et probablement issu de la revue des Primaires. « Dents de vautour et mains de serpent » est le titre épatant d’une série d’articles que Régis Messac (1893-1944) confia en 1935 à la revue des  […]

Lire la suite

L'Affaire Molière (I)

Un Watergate de la recherche universitaire ? On attendait ça depuis longtemps : la documentation rassemblée par Pierre Louÿs (1870-1925) en vue du procès de Molière va paraître, ou du moins les bonnes feuilles de cet ensemble de près de trois mille pages.Fayard l’annonce pour le 11 octobre  […]

Lire la suite

Du métier d'écrire des polissonneries... (Léon Daudet, Victor Margueritte, Edmond Haraucourt & Cie)

Afin de réfléchir un peu, et de se consacrer à la littérature (il n'y a pas que les oiseaux dans la vie, pas vrai ?), voici la première des "Controverses et polémiques" servies en décembre 1922 par René-Louis Doyon (1885-1966) dans un nouveau journal, La Vie littéraire et artistique, directe et unique concurrente des Nouvelles littéraires naissantes. Le critique, éditeur, libraire et polémiste y dévoile une manière d'aborder la littérature : la voie industrielle. On n'a pas fini d'en parler depuis que Sainte-Beuve a donné "La Littérature industrielle" dans la Revue des Deux Mondes de septembre 1839.

Nota bene
Il est entendu que l'article date de 1922. Aussi, toute ressemblance avec des écrivains d'aujourd'hui ne serait qu'une involontaire coïncidence. Quoique... A bien y réfléchir, on pourrait s'amuser à remplacer les patronymes et les "segments de marché" pour obtenir un jeu de société des plus insolents. Mais nous ne sommes pas insolents... En tout cas, pas ce matin. On n'a pas bien dormi.

Lire la suite

Un galopin dans le métropolitain

Dans le métro, lire par-dessus l’épaule de son voisin instruit. Hier, désoeuvré, j’ai plongé de l’oeil dans un “roman” de Max Gallo. J’ignore de quel brillant opus du grand vendeur de livres il s’agissait - et j’en sais gré au destin, qui m’a épargné là une information tout à fait superfétatoire.  […]

Lire la suite

Haut de page