Nouvelle édition à prix imbattable pour un grand classique de la littérature russe : Le Gaucher de Nikolaï Leskov (1831-1895), auteur de ''La Lady Macbeth de Mtsensk’’. Ca n’est pas le moment de le manquer si vous ne l’avez toujours pas lu. Les zoophiles y trouveront parlé d’une puce mécanique, les […]
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Journalistes aussi
Auteur d'un petit essai consacré aux femmes antiféministes, puisqu'il y en a, Bertrand Matot donne cette fois une Petite Anthologie des Premières journalistes, où il additionne quelques-uns de ces vaillantes reportères, qui, après Olympe (de Gouges), Delphine (de Girardin) et Louise (Michel) […]
Les couvertures de notre siècle (34)
Jean Jouzel Climats passés, climats futurs. - Paris, CNRS éditions, 96 pages, 8 € […]
En marge de Cachées par la forêt : Anna Louise Strong
Elle a témoigné de toutes les révolutions du siècle dernier (ou presque), et connaissait la Chine par le petit bout des moustaches du dragon rouge (1), Anna Louise Strong (1885-1970), journaliste américaine de premier plan, était donc elle aussi en 1937 entre Barcelone et Valence, ou dans les […]
Ma parole d'assaut
Ma parole d'assaut Est un désastre en marche Je travers mon visage Ravagé comme une ville Je traverse mon époque Fulgurante et débile Une rigueur sauvage M'envahit quand j'écris Le vouloir vivre Fait ramper la vie L'espoir et la peur Pulvérisent l'Esprit La lâcheté enfante la raison La raison […]
Combet par Oster
Changer sa vie Il serait bien vain, et sans doute ridicule, de vouloir appliquer à Mort et passion de Félix C. Scribator (1) de Fernand Combet, le même traitement critique qu'à une oeuvre pondérée, mesurée, léchée, "dans la tradition de", etc. Avec sa présentation un peu luxueuse sous […]
Zone de Dovlatov (III)
Chalamov haïssait la prison. Je pense que c’est insuffisant. Insuffisant pour aimer la liberté. Ou même pour haïr la tyrannie. La prison soviétique est l’une des innombrables variantes de la tyrannie. Une forme de violence totale exercée sur des individus. Mais il y a là de la beauté même dans la […]
Revue des revues #61
Du rose pour un week-end d’août. Il faut y voir, à coup sûr, l’influence du fantasque Daily-Bul sur le graphisme de ce numéro de la Revue des Revues, essentiel organse de la compréhension du monde revuiste. Son étude des périodiques littéraires et culturels se poursuit avec un sommaire […]
Traductions festivalières
Les éditions La Contre-Allée participent à l'organisation du festival "D'un pays l'autre" consacré aux "Découvertes et aventures de la traduction littéraire". Il aura lieu du 25 au 35 septembre à Lill et Saint-Jans-Cappel. On y verra notre cher Michel Volkovitch, mais surtout […]
Fernand fait un signe
Fernand Combet ne nous oublie pas. Il nous trouve bien tous un peu négligent, mais il ne nous oublie pas. Voilà ce qu'il envoie au Préfet maritime pour réveiller sa mémoire, sa vigilance et son militantisme. Un collector sous son enveloppe plastique, où repose, enclose, son image, depuis […]
Les mots du livre : L'Inseratur
La Réforme de L'inseratur Dans L'Initiation à la Vie du Livre (1), MM. Guitet-Vauquelin, Houdin et Mac Orlan proposent de réformer l'inseratur. 0 candeur ! C'est jeune et ça ne sait pas ! Et il y a aussi la réforme de la Constitution. L'Inseratur - il n y a aucune honte à l'ignorer - l'Inseratur, […]
L'aphorisme se végétalise
Olivier Hervy présente la nouvelle compilation de ses aphorismes et pensées. Il est coutumier du fait (la preuve ici) comme les Alamblogonautes le savent. On note toutefois, puisqu'il faut un peu de nouveau dans le champs même des vérités que porte l'aphorisme, une nette naturalisation de […]
Les incipits inoubliables (2)
Vraiment, quand je songe à la manière dont je suis venu au monde, je ne puis m'empêcher de rire. Il fallait bien un homme comme mon père pour faire de ces sortes de choses, et une femme comme ma mère pour les concevoir. Enfin, c'est fait, me voilà, et j'achèverai ma course tant bien que mal. […]
Le lecteur à domicile
Les mois d’été restant le moment des grandes reprises en main — ou des grands rattrapages —, il est coutumier d’y rencontrer le livre qui était au pied de la pile depuis des mois soudain volubile et sautillant, au point qu’on ne peut s’empêcher de le prendre en main. C’est chose fait pour ce […]
Dolores Prato
Une petite plante de tournesol m’a dit ce qu’alors je ne savais pas. Elle poussait dans un pot, collée contre la terre cuite, je dis, ici elle n’a pas d’espace, je la sortis de là et la mais dans un trou avec de la terre autour ; elle souffrit, mais se remit à pousser ; le pot est trop petit, je […]
Les Rues Basses de Dolores Prato
Les Rues Basses étaient une mine de personnes visibles et invisibles. Marco sortait des Rues Basses et descendait au long de notre rue. Le dos voûté bien qu’il marchât très droit, il était chiffonnier : un sac jeté sur son épaule droite, la balance romane dans la main guache ; ce sac, je le vis […]
Bas la place y’a personne (1980)
Marcher sans halte possible, c’est ça la vie, marcher sans savoir ce qu’il y aura de l’autre côté quand nous tournerons le coin. Ici il y a un caillou, une fleur, un chat, un bébé qui disparaît sans mourir, un arbre, un ami, soleil, nuage,et, nature mêlée à la nature, la douleur obstinée. Si l’on […]
De l’arbre à craques aux fake news
J’avais devant moi ce fameux marronnier que l’on appelait l’arbre de Cracovie, autour duquel les nouvellistes se rassemblaient, débitant leurs nouvelles, traçant sur le sable avec leurs cannes des tranchées, des camps, des positions militaires et partageant l’Europe à leur gré. » Carlo Goldoni […]
Le livre de votre été
Je suis née sous une petite table. Je m’étais cachée là parce que la porte d’entrée avait claqué, c’était que l’oncle rentrait. L’oncle avait dit : « Renvoie-la à sa mère, ne vois-tu pas qu’elle meurt chez nous ? » Dolores Prato ''Bas la place y’a personne’'. Traduit et postfacé par Laurent Lombard […]
Le poème de l'avenir
Les amateurs comprendront. P. s. Solution à la rentrée si vous la demandez. […]
Les Incipits du siècle dernier (21)
La tanière dans laquelle il venait d’entre - et ce n’était pas la première fois qu’il y entrait, évidemment, puisqu’elle lui appartenait, il en avait hérité - avait quelques chose de primitif et de désuet qui lui conférait un air de « boîte », dans le genre de celles qu’on peut voir à Paris, bien […]
Et demain...
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Soulagements de Coeur poilu
Je ne présume pas assez de l’efficacité de mes remontrances pour me flatter qu’elles occasionnent un grand changement dans nos moeurs. De tels miracles ne se voient guère et ne sont pas l’affaire d’un jour. Il ne faut qu’un instant pour produire cent abus : il faut souvent un siècle pour une […]